Le cancer de la prostate peut se développer mais aussi se propager dans les tissus avoisinants.
Le cancer peut aussi s’étendre à d’autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques ou les os.
L’évaluation de l’étendue d’un cancer dépend d’un certain nombre de facteurs dont notamment consistance de la prostate, niveau sanguin d’APS (antigène prostatique spécifique).
Des biopsies confirmeront le cancer et prédiront son évolution.
Une étude microscopique des biopsies prostatiques confirme la présence d’un cancer et permet aussi de prédire l’évolution de la tumeur.
3 options sont généralement envisagées:
– observation sans traitement (appelée quelquefois observation active)
– prostatectomie (exérèse chirurgicale de la prostate)
– radiothérapie.
La radiothérapie utilise des rayons-x de haute intensité émis par un appareil ou par des implants radioactifs insérés dans la prostate pour tuer les cellules cancéreuses.
La radiation à hautes doses guérit ou permet de contrôler l’évolution du cancer en empêchant les cellules cancéreuses de se diviser, reproduire et propager.
La radiothérapie atteint aussi bien les cellules cancéreuses que les cellules saines mais ces dernières peuvent se régénérer ensuite.
Lors du traitement, il peut y avoir besoin de tests spéciaux comme la tomodensitométrie ou des radiographies pour aider les soignants à changer le protocole et améliorer son efficacité.
Il existe principalement 2 types de soins par radiations pour le cancer de la prostate: la radiation par rayons externes et la radiation interne (brachythérapie).
Radiothérapie externe
Dans ce cas, les rayons proviennent d’un appareil externe et sont envoyés vers le cancer et les tissus avoisinants. L’hospitalisation n’est pas nécessaire. Les traitements ont lieu tous les jours de la semaine, du lundi au vendredi, pour 6 à 8 semaines. Ils sont sans douleur et ne prennent que quelques minutes mais le patient doit rester 15 à 30 minutes dans la salle de traitement pour vérifier les appareils et la position sur la table de traitement.
La cible des rayons est la glande prostatique elle-même même si une irradiation des ganglions lymphatiques peut s’avérer nécessaire dans certains cas.
Il est recommandé parfois de prendre un médicament pour empêcher la production de testostérone avant de débuter la radiothérapie car le cancer de la prostate est stimulé par la testostérone (l’hormone mâle).
Brachythérapie
La prostate peut être aussi irradiée par de minuscules implants radioactifs placés directement dans la glande prostatique. Cette méthode est appelée implantation interstitielle ou brachythérapie.
Elle émet des radiations à hautes doses dans les tissus immédiatement avoisinants la prostate tout en limitant les dommages aux tissus sains tout autour, tels le rectum et la vessie.
La brachythérapie est dépendante de techniques d’imagerie pour guider l’emplacement d’aiguilles fines qui distribuent des implants de palladium ou d’iode radioactif. Les implants émettent des radiations pendant quelques semaines et rstent ensuite en place de façon permanente et sans danger.
La procédure d’implantation a lieu en salle d’opération ou dans une salle de traitement et peut prendre 2 heures soit sous anesthésie générale soit sous anesthésie rachidienne.
La brachythérapie n’est pas recommandée pour les hommes qui ont une grosse prostate ou un cancer avancé.
Par ailleurs, les hommes qui ont subi auparavant une résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) pour des troubles mictionnels dus à un grossissement de la prostate non cancéreux, peuvent développer des complications urinaires après la thérapie.
Risques et complications après une radio thérapie de la prostate
Les radiations utilisées pour contrôler le cancer de la prostate touchent aussi le rectum, la vessie et les intestins et donc peuvent endommager des cellules en bonne santé.
les dommages peuvent être temporaires.
Souvent les patients sont fatigués à la fin de leurs traitements.
La radiation au niveau du rectum induit parfois une augmentation des selles avec un peu de sang.
Les médecins recommandent une modification des habitudes alimentaires et certains médicaments.
La radiation peut poser des problèmes à long terme au niveau des intestins (inflammation du rectum (proctite) et saignement et troubles intestinaux).
Après un traitement de cancer par radiothérapie, beaucoup d’hommes ont des urgences mictionnelles et une augmentation de la fréquence urinaire diurne et nocturne. On peut aussi avoir du sang dans l’urine.
A plus long terme, beaucoup d’hommes qui reçoivent de la radiothérapie n’ont plus d’érections naturelles. Plusieurs formes de traitement sont disponibles pour rétablir les capacités d’érections.
L’orgasme est préservé mais l’éjaculation peut être sèche suite à la radiothérapie de la prostate et des glandes séminales.
bonjour
je viens de commemcer la radiotherapie je suis au 4eme jour que sera la suite après pour la prostate.
Si la radiothérapie fonctionne, le problème sera résolu.